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Convoi 30 de Drancy, Camp, France à Auschwitz Birkenau, Camp d'extermination, Pologne le 09/09/1942

Transport
Departure Date 09/09/1942 Arrival Date 11/09/1942
Drancy,Camp,France
Wagons de marchandises
Wagons à bestiaux
Wagons de marchandises
Wagons de marchandises
Wagons de marchandises
Wagons de marchandises
Wagons de marchandises
Wagons de marchandises
Auschwitz Birkenau,Camp d'extermination,Pologne
Le convoi du 9 septembre 1942 comprend surtout des Juifs étrangers qui avaient été déportés à partir de la zone non occupée par deux convois. Le premier quitta Rivesaltes le 1er septembre avec à son bord 749 Juifs. Ces Juifs provenaient des régions de Montpellier et de Marseille. Le deuxième convoi, composé de 899 Juifs de la région de Toulouse, quitta Saint-Sulpice le 2 septembre. Le 9 septembre, Heinz Röthke, responsable du service des affaires juives à la Sipo-SD de Paris, confirme le départ d’un convoi qui quitte la gare du Bourget-Drancy en direction d’Auschwitz-Birkenau avec à son bord 1000 Juifs. Selon l’horaire du premier convoi ayant quitté Drancy au mois de juin 1942, ce convoi prend vraisemblablement le même trajet. Après avoir quitté Drancy, le train continue vers Bobigny, Noisy-le-Sec, Épernay, Châlons-sur-Marne, Révigny, Bar-le-Duc, Lérouville et Novéant, le dernier arrêt avant la frontière. Jusqu’à la frontière, le train est escorté par la gendarmerie française et un petit contingent de la Feldgendarmerie. À ce point, la garde est assurée par l’Ordnungspolizei. Au mois de novembre 1943, le Reichsbahn (la compagnie ferroviaire nationale allemande) confirme l’horaire des transports à partir de la France. Nous ne possédons pas de documents portant sur les horaires de transport à partir de la frontière franco-allemande avant cette date, mais selon toute probabilité, ils étaient très similaires. Par conséquent, les convois précédents, y compris celui du 9 septembre 1942, ont probablement emprunté le trajet suivant, une fois passé la frontière franco-allemande: Saarbrücken, Frankfurt-Main, Dresden, Görlitz, Nysa, Cosel et Katowice avant d'arriver à Auschwitz. À Cosel une sélection a lieu et les Allemands font descendre les hommes valides qui sont envoyés dans des camps de travail situés dans la région. Le 28 juillet 1942, Röthke avait envoyé des directives au commandant de la Sipo-SD en France Helmut Knochen et à son adjoint Kurt Lischka, avec l’horaire pour les 13 prochains convois s’étalant sur le mois d’août. Il précise que : « des voitures de marchandises allemandes doivent être utilisées pour les déportations, comme ça a été le cas jusque-ici. » Nous n’avons pas de documents officiels après cette date indiquant un changement de pratique et il est donc fort probable que les convois après août 1942, aient été organisés de la même façon. Bien que les voitures soient allemandes, la locomotive du train est fournie par la SNCF (Société nationale des chemins de fer français), et son personnel escorte le train jusqu’à la frontière à Novéant (Neuburg). Ceci fut confirmé par l’historien de la SNCF Christian Bachelier. À la frontière, le matériel moteur est remplacé par une locomotive allemande et le personnel français par un personnel allemand....
Overview
    Nombre de transports durant l’évènement : 1
    nombre de déportés au départ : 1000,
    nombre de déportés à l'arrivée : 1000,
    Date of Departure : 09/09/1942
    Date of Arrival : 11/09/1942
    Côte de l'article. : 5092603